Bonjour et bonne année !

Dernier article publié le 30 novembre 2012… Qu’avons-nous fait depuis tout ce temps ? Et bien pas grand chose ! Pas grand-chose avec l’association. L’hiver est bel et bien là et marque une petite pause dans les activités de Milvus. C’est une période propice au travail de bureau : écriture de rapport en roumain (donc pas pour nous !), analyse d’échantillons d’excrément de loutre (pour nous !) intéressant à faire. C’est un dépouillement, on retire la matière fécale et on note ce que l’on trouve. On peut tomber sur des fragments de crustacées, des os de poissons, des plumes et des os d’oiseaux, des traces de micro-mammifères (ex : souris) mais aussi de carapaces de tortue ! Nous analysons donc les repas de nos amies les loutres !

Nous n’avons pas fait grand-chose, cela signifie donc que l’on a quand même fait quelques chose. L’hiver enneigé est un atout pour la recherche d’empreintes d’animaux. Nous sommes donc allés avec nos collègues du groupe des mammifères sur le terrain. Nous avons trouvés des empreintes de loup, d’ours, de chacals (ou chacaux ?) et de lynx ! Ainsi que d’animaux plus « ordinaires » comme le sanglier, le chevreuil, le renard, le lapin. Ce fut une partie de plaisirs !

Empreinte de loup                                                                 Renard

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Petit encart : Une rencontre insolite avec un chasseur montagnard

Tous les trois, Tihamer, Norbi et moi (Aude) sommes concentrés à détecter le moindre indice dans la neige, dans la boue, sur les arbres .. . On s’enfonce de plus en plus sur la petite route forestière, avec la grosse voiture de Milvus.

Et là, sortie de nulle part, on tombe sur une maison forestière habitée par un vieux chasseur hongrois qui …. Ne sait plus parler hongrois ! A force de côtoyer des roumains, il en a perdu son langage. Si heureux de rencontrer des gens, (des hongrois en plus !) dans ce coin perdu, qu’il nous offre un petit coup de gnôle (palinca), puis de la goutte, puis du vin. On finira par manger du saucisson de sanglier… puis de la mamaliga (polenta locale) puis du poulet …. (il est 16 heures...) ! On visite la maison (la « cabane »), on apprend le nom des poules, il nous explique les pièges à renard …

Quand on reussi enfin à partir (il nous a pourtant invité à dormir), son compagnon gypsie nous accompagne dans un coin où autrefois il était gardien de troupeau… sur la pointe des pieds on s’attend à surprendre un ours, ou un loup … Mais rien. Juste un paysage grandiose, de bleu, de blanc, et vert.

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Ici l'hiver est froid, enneigé, verglassé, froid, froid, froid... C'est l'hiver quoi et nous ne vous cachons pas que nous attendons l’arrivée du printemps avec les fleurs qui reviennent, les arbres qui s'éveillent, la température qui remonte, le soleil qui se montre... Et sortir de notre hibernation !!!

Sinon, nous sommes rentrés en France pour Noël et Jour de l’an pour un retour aux sources très agréable (malgré des chevaux évadés, des cailloux sur la fenetre d'une petite soeur à 3 heures du mat...). Marion et Marie sont venus nous rendre visites à Târgu Mures pour une semaine riche en émotion (perte dans la montagne, rencontres originales, visite de Brasov, dobble, citadelle, de mini-bus chaotique, de luge plutot folle…).

La roumanie, y'a des jours où c'est un peu fou

Nos temps nous permettent de lire et on a de quoi lire (6000 livres sur la liseuse d’Aude et beaucoup de livres reçus à Noël : Merci !). On a même fabriqué notre propre bibliothèque en carton!

Pour conclure, nous sommes en repos hivernal en attendant la reprise des activités et la futures venus de Charlotte et Céline le 1^er Mars (j’ai hâte !).

Portez-vous bien et gare aux rhumes !

Village saxon sous la neige

Après notre semaine en Norvège, mes parents sont venus nous rendre visite en Roumanie ! Et ils ne sont pas venus les mains vide : fromage français (les roumains manquent de variétés fromagères !), vêtements chauds pour l'hiver (et oui on avait pas pu transporter nos combinaisons de ski sur les vélos ! ), et des petits cadeaux pour nos fêtes respectives. 

Ils sont arrivés le 16 novembre et sont repartis le 23.

Le premier jour nous avons flané dans les rues de Targu Mures. Voici ce que l'on a pu voir...

Le lendemain matin nous sommes allés au marché dominical de Targu Mures : vente de chaussures, vêtements en tous genres, appareils électroniques... Et il faut être très bon négociant pour venir à bout des négociations avec les vendeurs gypsies qui sont réputés, et à juste titre ,pour exceller dans ce domaine ! L'après midi nous sommes allés faire un petit tour à Sighisoara.... Ville natale du fameux Dracula.... Et nous l'avons croisé ! Enfin, y en avait partout à vrai dire et sous toutes les formes. Ca fait marcher le tourisme en Transylvanie !

Le lundi départ pour Sibiu sous un brouillard très épais : nous avons mis 6 heures pour faire 150km (ou plus... en fait on s'est un peu craqué et on a pas pris le chemin le plus court...). 

Le mardi nous avons fait un parcours de la ville, parcours conseillé par le guide vert... ce dernier fera parler de lui par la suite... Sibiu est une ville saxonne, comme beaucoup de ville en Transylvanie. Dans ces villes saxonnes, se cotoient des sicules (les hongrois de transylvanie), des roumains, des allemands et des gypsies. Un grand mixe de cultures !

Sibiu est une des plus belles ville de Roumanie... tellement belle qu'on en perdrait le guide vert. Je vous explique : j'était le guide du jour. j'avais donc pour cette journée en ma possession le fameux guide avec une carte pour orienter la visite.

A la fin de la journée nous décidons d'aller à la poste car Aude voulait envoyer un colis à Marion (la norvégienne). Le colis était composé d'un calendrier de l'avant, d'un labello, de sucreries etc... Arrivé à la poste, une très aimable postière nous informe que l'exportation de nourriture est interdite en Roumanie et si le colis est contrôlé il ne pourra pas arriver à destination. Elle nous propose donc de camoufler le tout. Les saucissons dans une carte postale de Jésus, les bonbons derrière le calendrier de l'avant (qui deviendra pour la mission, un livre). Ceci fait, nous nous rendons à un autre guichet pour l'envoi du colis. On tombe sur un homme mal aimable qui nous demande de quoi est composé le colis... Le bonhomme ne nous croit pas lorsqu'on dit que c'est "books and toys!" et voit très bien que l'on ment sur le contenu du colis... Finalement, le colis sera envoyé de France par ma maman... Serions nous de mauvais menteurs ?

Tout ça pour dire qu'avec toute cette agitation j'ai oublié le guide vert à la poste mais le lendemain il n'y était plus !

Le mercredi on a pris la voiture et on est allé visiter un musée à ciel ouvert (le plus grand de roumanie). On y a vu toutes sortes de maisons traditionnelles, des églises en bois et des maisons d'artisans. C'était vraiment intéressant.

Le jeudi on reprend la route pour retourner à Târgu Mures. On prend notre temps, sur la route, pour visiter des églises fortifiées construitent par les saxons afin de se protéger des invasions turcs. Dans un village nous avons rencontré un couple de roumains dont la femme est directrice d'une école jumelée avec une autre école française à Acigné en Bretagne (clin d'oeil à Manoooooooon !!!!!). Ils parlent français et on passe un petit moment avec eux pour parler de l'ancien régîme communiste, de la religion en Roumanie (on visitera l'église du village), de l'éducation (on visitera l'école du village)... Ce fut enrichissant. 

Le vendredi sera plus tranquille, et mes parents repartirons dans l'après midi ! Ce fut une semaine génial : que ça fait du bien de voir ses parents ! 

Cette semaine a été accompagné de mets traditionnels (salamare, covrig, gogos, mamaliga....) mais aussi d'une rage de dent dans la bouche de Aude qui lui a valu de grosses douleurs....

Pour conclure je citerais la remarque que m'a fait mon père après cette semaine roumaine :"Si tu n'avais pas vécu ici on ne serait jamais allé en Roumanie, mais on reviendra surement pour des vacances près de la mer noire à Constanta...". L'image de la Roumanie est en deça de ce qu'elle est vraiment. C'est un pays à découvrir...

A bientôt.

 PS: Bon anniversaire PAPA et bon anniversaire Charlotte

On continue notre petit tour de l'Europe en passant par la Norvège (bon cette fois, on a pris l'avion hein ...).

Marion, ma grande copine, est en Erasmus là-bas, donc hop hop hop, on en profite.

Marion chouchou

On prend les vols les moins chers, et on décole dans la joie et la bonne humeur (enfin plutôt dans une peur plus ou moins incontrolable de la part de Clément).

Bon alors une des premières impressions : Pouaaaah, c'est super cher !!! Le billet pour prendre le car de l'aéroport jusqu'à As (avec un petit rond sur le A), nous coutera 1/4 de notre salaire roumain ... tout va bien ! Mais bon, on savait tout ca avant de venir, alors on n'est pas trop surpris non plus, et on va faire avec ! 

Marion nous a concocté un joli petit séjour : balade à vélo pour rejoindre le parc naturel de Ostmarka (avec un O barré de manière transversale, haha), avec deux espagnols.

30 kms de vélo sous la pluie, mais le paysage est magnifique, les maisons rouges, la campagne, puis bientôt la forêt et les lacs. On se pose dans une "cabine" (ce mot est un peu froid, j'aurais préféré dire "cabane", mais bon, apparement ca s'appelle une cabine donc bon heinnn).

Notre cabine

En Norvège, il est possible d'acheter une clef (pour une somme assez modeste il me semble d'ailleurs), et cette clef permet d'ouvrir des petites cabines réparties dans la nature norvégienne.... Donc après avoir trouvé notre cabine, (on a essayé notre clef dans plusieurs maisons avant de comprendre laquelle était vraiment la cabine), on fait un feu dans le poele, on a bu un thé et repos. Parce que c'est un véritable petit paradis cet endroit, tout décoré, dans un endroit juste magnifique. On a à dispo luges, bateaux, canne à pêche, bibliothéque ....

 Après une rando plus ou moins chaotiques dans la nuit (parce que la nuit tombe vers 16h - 16h 30....), on est trempé, on s'est rendu comtpe qu'on ne savait pas siffler en cas de danger, mais on est content, on a vu un lac la nuit! 

Le lendemain, belle ballade, tour de bateau en échappée belle : les photos parlent d'elles-mêmes.

retour à vélo plus ou moins laborieux, l'espagnole tombe par terre parce qu'il y a des plaques de verglas, elle a mal au bras, on doit l'abandonner au bord de la route pour qu'elle prenne un bus, (elle perdra ensuite son porte feuille et sera bloquée à Oslo sans argent, mais ca, c'est une autre histoire... en tout cas, elle nous aura fait une petite frayeur).Il fait froid, on se trompe de route, et les deux hommes qui nous accompagent ont l'oreille difficile : ils descendent une pente à toute allure alors que ce n'est pas le bon chemin, Marion et moi on s'égosille en les suivant ... bon bon. On rentre sains et saufs, on mange des cacahuétes, du saucisson (marion est contente), et des pates carbo.

Le lendemain visite de Oslo, on part en stop, et nous voila vite à bon port. A ne pas manquer : le parc des statues ! c'est une ville toute moderne, mais je me suis surprise à m'y sentir vraiment bien, surtout dans un quartier avec des bati en bois, et en métal, près de la mer. 

Après une épopée dans les poubelles de As (qui n'aura duré que 5 min finalement, une bande d'Erasmus affamés ayant déjà vidés les précieuses poubelles du super marché), on se pose, rencontre les amis de marion forts sympathiques ma foi.

Le lendemain on part, toujours à vélo, pour Drobak (un fjord près d'Oslo), on visite la maison du père noël (où on a chanté Jing bell avec des prof de commerce) et Marion s'achète une écharpe (c'est quand même l'évenement principale de la journée, étant donné que chaque achat est passé au compte goutte, vu le prix des choses ici!!!)

Nous voila de retour en Roumanie, après 45 min de car (qui d'ailleurs n'était pas le bon (différente compagnie, différents tickets !!), mais le chauffeur bien gentil nous a laissé monter), 1h30 de vol jusqu'à Milan avec une magnifique traversée des Alpes, 2H30 jusqu'à Cluj-napoca, attente de 2 heures pour finalement comprendre que le bus est complet jusqu'à Targu Mures... le chauffeur nous laissera monter quand même : nous voila de retour chez nous !!! 

Merci Marion (y a pas, ca fait du bien de se retrouver...)

Un colis t'attend !! n'ayant pas pu partir de Roumanie après maintes et mainte péripéties (qui serait d'ailleurs trop longues à raconter ici ..., entre la carte de Jésus, les traficants de colis, la recherche d'enveloppe ....), il est parti de Jouy-le-Moutier (merci la maman de clément !)

Bonjour à tous...

On vous donne quelques nouvelles, depuis notre nouvel appartement, digne des légendaires blocs communistes ! Mais figurez vous qu'on s'y trouve fort bien, et que notre coloc' Pizzaïolo est tout sympathique. On attend également d'autres coloc', il y a deux autres chambres de libres (donc n'hésitez pas à nous rendre visite : logement gratuit !!! ).

Notre appart, et notre rue

Nous sommes allés à Predeal (en pleine montagne dans les carpates), pour un "training" imposés par l'UE : on y a rencontré les 70 autres volontaires en Roumanie, pour cette année.

C'était un gros miche-mache de nationalité : Argentin, espagnol, allemand, urugayien, estonien, danois, bolivien, turcs ....

Objectif de ce training; 

• Qu'est ce qu'un volontaire, quels sont nos droits / devoirs
• Comment comprendre une culture, sortir de ses stéréotypes et clichés. Et d'ailleurs, qu'en est-il de la culture roumaine ?
• Qui suis-je ? Pourquoi je suis là? qu'est ce que je cherche en étant volontaire ??

Et tout ca, sous forme d'éducation non formel (hihi), c'est à dire sous forme ultra ludique, en apprenant des autres et de nous même : sketch (en anglais, mon dieu !), jeu de toute sortes; soirées inter-culturelles, arts plastiques, rando (une palette de couleur de l'automne comme on avait jamais vu, cf la photo.), débats etc etc .... 

Et surtout, le but principal (enfin de mon expérience en tout cas) c'est de rencontrer un sacré tas de monde, venu de partout, et d'échanger. Enfin bref, on s'est fait des bons amis, des rendez vous sont fixés un peu partout en Roumanie pour se revoir each others ! Une belle expérience.

(Aussi, faut le dire hein, on était logés dans un hotel, et y avait des jacouzi !!!! après trois mois de douches froides, le bonheur !).

Nous sommes également allés à BRASOV avec nos nouveaux amis, une très belle ville saxonne (ah oui, parce que les allemands étaient une minorité très importante en roumanie, jadis ....). A voir, vraiment. Avec les petites lettres lumineuses en Haut des la montagne " BRASOV ", comme à Hollywood. Petit tour au chateau de Bran (chateau de Dracula?) En fait, tous les chateaux se disputent le titre, vive les touristes quoi... Très beau ! 

(Rodrigo notre copain de l'Urugay à Brasov, le chateau de Bran)

Enfin voilà, la Transylvanie, ca envoie de la boulette : 

Deux petites photos prises à la volée

Bonjour à tous !

Comme vous pouvez le constater nous ne donnons pas beaucoup de nouvelles. Ce n'est pas qu'il ne se passe rien ici, mais plutôt que l'on est souvent "sur le terrain". 

Nous sommes allés quatre jours dans les Carpates à la recherche de trâces de vie d'ours, de loups, de chevreuils, de sangliers, de renard... Ainsi, on croise des cacas de toutes sortes : frais, sec, puant ou pas. En effet l'odeur du caca d'ours est proche de celle du thé ! On a vu aussi des excavations d'ours dans les nids de guêpes (pour le miel hmmm, les ours comme vous le savez en raffole !).

Aude et un collègue, Teehomar, ont été confrontés à la dure loi des Carpates : quinze chiens de bergers ont voulu littéralement les attaquer. Ils se sont défendus à coup de batons, dos à dos (comme dans les films !)... Quelle frayeur ! Une autre fois, Aude et une collègue Zsofie, ont croisé 7 sangliers peu commodes. Mais ne vous inquiétez pas personne n'a été blessé dans l'histoire et Aude ressort de ces expériences encore plus forte !

Pour ce qui est des choses plus agréable, nous avons partagez de très bons moments avec nos collègues qui devienne des potes et peut-être par la suite de bons amis.

Après l'excursion "ours et compagnie", passons aux oiseaux et à leur migration vers l'Afrique. Pour celà nous sommes parties avec d'autres membres de l'association à Dobroudja : région steppique non loin du delta du Danube.

Cette région est bien connue pour la migration de l'avifaune. Nous sommes partis 10 jours et repartons demain pour, à nouveau, dix jours. Il y a trois points d'observations et pour chacun d'entre eux, trois personnes gardent la "tête en l'air". Entre 9h et 18h nous oscultons le ciel à la recherche d'oiseaux migrateurs. Des fois, il y en a plein (500 dans la journée) des fois très peu (25...). Ce travail nous apprends la patience, ça fait pas de mal du tout !

Le but de ces observations est de prouver aux autorités qu'il serait très malvenu de mettre 400 éoliennes de 200 mètres dans cette régions. Ceux-ci pourrait bloquer la migrations des oiseaux. Le but d'implanter ces éoliennes est plutôt bien : remplacer l'énergie charbon, majoritaire en Roumanie. Mais il est préférable de le faire d'une manière plus adaptée.

Le soir après nos journées de travail, tout le monde se retrouve au camp aménagé pour l'occasion dans une forêt avec l'autorisation du forestier. On boit l'eau à la source, on mange auprès du feu des mets préparés par Reca (avec un grosse marmite sur le feu...), une membre de l'association et très bonne cuisinière. Au menu soupes, mici (spécialité roumaine), goulash (spécialité hongroise), et beaucoup de poivrons et de graines de tournesol. Niveau douche, c'est vraiiiiment précaire pour le coup : on laisse chauffer durant la journée une poche d'eau (si il fait beau...), et le soir, on attache cette poche à un arbre. C'est donc accroupi dans la forêt qu'on a pu se laver. Tout ça est très rustique, ça nous plaît. 

Pour ceux que ca interesse, on a vu des espèces sacrément rares dans nos contrées : Busard pâle, épervier à pieds courts, vanneau sociable, Pygargue à queue blanche, Aigle pomarin, Aigle criard, Buse des steppes, Buse féroce, Mésange lugubre ... et aussi ... une maman ours et ses deux petiots (on était en voiture) ! Et aussi un chacal doré.

Busard pâle, Aigle pomarin, Ours brun (hihi), chacal doré, Pygargue à queue blanche

Aussi, on a fait (plutôt observer ceci dit...) du baguage d'oiseaux ! Mise en place des filets, et capture des petits oiseaux ! Aude a même pu tenir dans ses mains, attention, un gobemouche nain ! Et clément a eu un petit peu peur de se faire bequeter par une mésange charbonnière   :-)

On apprend énormément auprès de ces gens qui aiment transmettre. On parle anglais de mieux en mieux mais c'est pas encore ça ! J'ai tenté ma première blague en anglais... Pas top du tout ! On les fait plus rire par le fait qu'on comprenne des fois mal les choses. Tenez par exemple, on demande à Kovasc ce que mange le Pygargue à queue blanche (un aigle) et il nous réponds des "fish" (poissons) et des fois des "ducks" (canard), le mot "ducks" est semblable à "dogs"(chien), non? Du coup on comprends que cet oiseau mange des chiens et on fait une tête bizarre. Lorsqu'il a compris le quiproquo, tous on explosé de rire !

Pour conclure, on apprends beaucoup de chose dans une très bonne humeur ! Génial, ça change de la fac !

 PS : Bon anniversaire MATHILDE ma soeur chérie et aussi Adrien

Buna Ziuă  !

Nous voila arrivés en Transylvanie ! 

C'est une région forte en identité : il y a les Hongrois (la transylvanie étant avant hongroise), les Roumains, et les Gypsies (les roms). Tous ces gens cohabitent en Transylvanie, c'est pas très simple à aborder de prime abord. 

La ville, TARGU MURES, est, elle aussi, assez contrastée. Il y a le centre ville, très joli, qui semble plutot riche. Les monuments sont hongrois et roumains. Le théatre a aussi une programmation hongroise et une roumaine...

On trouve aussi des quartiers très pauvres et sales (comme le notre). Les gens y sont très souriants, ils sont tous ensemble dehors (il y a des bancs partout, des petits bars etc...). Bref, notre quartier nous plait bien !

Photo : notre boite aux lettres doit être une de celle ci, apparemment ! Voici une piscine abandonnée, et au fond, notre immeuble

On a rencontré notre équipe (ce ne sont que des Hongrois, et le Hongrois est une langue à peu près incompréhensible ...), nous allons devoir progresser en Anglais, c'est sur! Mais bon, ils sont patients avec nous.

On est déjà partis dans les carpates, pour chercher des empreintes d'ours (que nous avons d'ailleurs trouvées !!! IMMENSEs !!! On a aussi trouvé des cranes de chevaux, ca n'a eu l'air d'inquiéter que nous ...). Nous sommes passés dans des villages roms (gypsies), ils se déplacent en caleche, sont avec des faucilles dans les champs, les déchets sont partout... Leurs maisons sont très colorés, vraiment différentes de celle des hongrois-roumain. Nous nous sentons vraiment dépaysés pour le coup !

Le paysage est magnifique, on va essayer de prendre quelques photos la prochaine fois. 

Nous partons dès demain pour camper dans la forêt, toujours à la recherche des ours et autres mammifères. La semaine prochaine; suvi de la migration des oiseaux au niveau du delta du Danube .... une belle année en prévision! 

Bisous à tous, merci pour tous les commentaires qui nous font plaisir ! 

Aude et Clément

Ce que l'on peut voir et entendre sur l'eurovélo6...

Ca y est, on est à Budapest : mission accomplie !

Pour ca, on aura du vaincre la pluie, traversée des routes toutes caillouteuses, se prendre le vent (bon il était de dos, c’était cool en vérité) … On recommence vraiment à se sentir dépayser : contraste entre une très grande pauvreté et des villas bling-bling …

On  a fait une étape  à Komarno (une ville qui s’orthographie à peu près comme ca …). On a rien compris à ce camping avec des barrières partout, alors on a pris notre liberté, et on s’est baigné dans la piscine thermale (ca sentait la crevette au soufre) d’un hotel : pas vu, pas pris ! Les hongrois sont friands des thallasos et aiment se promener en peignoir !

Donc de cette ville, on devait prendre le train pour aller dans une autre ville et continuer en vélo jusqu’à Budapest. On est arrivé à la gare, qui déjà ne ressemblait à rien et on a du gravir un escalier rouillé, immense, pour accéder à notre quai.

Petit défi : grimper cet escalier avec nos vélos tout chargés !

Une fois sur ce quai, on se rend compte que notre train arrive dans 5 heures et qu’un train pour Budapest arrive dans 20 min : décision vite prise, étant donné notre fatigue et la météo … Nous décidions de faire les dernier 80 kms en train  

On est fatigués !!

Donc Budapest : très belle ville, avec le Danube qui sépare Buda (résidencielle) et Pest (économique, touristique).

On a pas mal visité, grâce à un gentil hongrois qui nous a donné deux  tickets pour les bus touristiques (ca change de style de tourisme comparé au cyclotourisme !!!). Petite ballade nocturne sur la Danube en bateau, repos dans les thermes de Buda, visite d’un musée : « Qui sont les Hongrois : un réponse comtemporaine »,  glaces aux nutellas, sushi, arrosage automatique pour se rafraichir (c’est encore la canicule bon diou).

On se plait bien à Budapest, mais on se lasse de l’étiquettes « TOURISTES », c’est fatiguant.

Donc Budapest, une très belle ville, mais le revers est moins tout rose. On croise beaucoup de mendiants, dans un état de pauvreté extrème…

On quitte Budapest demain, pour prendre le train direction Targu Mures !!!

Des nouvelles de Roumanie dans le prochain épisode !

On vous embrasse tous très fort, bisous.

Après quelques jours passés à Vienne, nous avons repris nos bicyclettes pour nos premiers coups de pédales à deux direction la Slovaquie. Etant donné notre grande forme après ces 3 jours de repos nous avons mis deux jours à faire les 67 kms qui séparent Vienne de Bratislava.

Le premier jour nous avons fait 40 km et nous nous sommes posés au bord d'une petite rivière affluente du Danube : observation de libellules, d'oiseaux et de crapauds Aude fut au paradis un instant !

Nous avons malencontreusement planté notre tente dans un petit passage emprunté par un pêcheur autrichien. Il était pas content le matin parce qu'il arrivait pas à passer avec son vélo, il a bougonné un truc du genre "vlarabidopsis la brucilaquinata" enfin on a rien compris mais on savait qu'il était pas content ! Dans ces moments là on apprécie la barrière de la langue.

Ah oui en plus de pêcheur pas commode on a dormi à côté d'une bête, que dis-je, un monstre qui a hurlé toute la nuit.

Après une nuit agité, nous reprenons nos vélos pour les quelques kms restant direction Bratislava. A l'entrée de cette ville, nous tombons nez à nez avec des barres d'immeubles. Mais finalement se dirigeant vers le centre nous avons été séduit par cette très simple et très jolie capitale. Ville beaucoup plus calme que Vienne avec des rues piétonnes.

Nous avons adopté un petit doudou slovaque prénommé Minimoute.

On a posé notre tente au camping de Bratislava en plein milieu de la zone industrielle. Ce camping a accueillit un festival de Reggae il y a deux jours, bilan : déchets, déchets, déchets même dans le lac bordant le camping. Et puis il y a les douches communes ! Hmmm que c'est agréable de se doucher en compagnie de slovaques ! Les douches ont été expéditives !

Nous tenons à tous vous remercier pour vos commentaires et vos messages qui nous touchent beaucoup ! Portez-vous bien !